7 erreurs qui vous empêchent d’avoir un joli son

La recherche d’une belle sonorité à la flûte traversière est comparable à la quête du Graal. Je suis sûre que vous pensez que j’exagère ?! C’est la demande la plus fréquente des flûtistes amateurs et professionnels : jouer avec un joli son !

C’est pourquoi ma première formation a pour thème la sonorité afin que vous aussi, vous puissiez enfin vous faire plaisir avec votre flûte. 

  • Vous rêvez de jouer des morceaux sans galérer au niveau du son?
  • Vous souhaitez pratiquer avec envie et plaisir ?
  • Vous souhaitez jouer avec aisance sans vous inquiéter de votre sonorité ?

Rendez-vous samedi matin, le 21 janvier, pour rejoindre ma formation. Vous êtes prêts à franchir le pas ? Vous pourrez alors jouer avec un son stable sans y passer des heures. Et surtout, vous ne commettrez plus les 7 erreurs communes qui vous empêchent aujourd’hui d’avoir le son dont vous rêvez. 

Erreur n°1 : une mauvaise posture

avoir un joli son : la respiration

Avoir une bonne posture à la flûte traversière est la première étape pour avoir un joli son. En vous tenant correctement, sans tension, vous allez avoir une bonne colonne d’air. Si vous avez une bonne colonne d’air, vous respirerez correctement et vous aurez un plus joli son.

A l’inverse, si votre posture est affaissée, si vous avez des tensions ou mal au dos, cela joue sur la colonne d’air, puis sur votre respiration et enfin sur votre sonorité. 

Quand on parle de posture à la flûte, on parle de position. Il y a plusieurs positions à prendre en compte : la position de l’embouchure, la position du corps, les points d’appuis de l’instrument, l’équilibre des bras et des mains, l’ancrage au sol etc etc… Si vous souhaitez aller plus loin sur le sujet, vous pouvez lire l’article sur la posture à la flûte traversière.

Erreur n°2 : une mauvaise respiration

avoir un joli son : la respiration

Quand vous jouez de la flûte, il peut arriver que vous vous sentiez essoufflé, que vous soyez à court d’air ou tout simplement que vous n’arriviez pas à prendre assez d’air. Vous sentez que vous n’êtes pas à l’aise dans votre respiration. Cela vous bloque dans votre pratique et vous vous sentez parfois frustré. 


Vous devez effectuer un travail de respiration si vous souhaitez être détendu pour jouer et avoir une belle sonorité. Même si vous savez que vous devez respirer pour jouer votre flûte, vous devez le faire de manière correcte. Vous devez avoir une respiration stable et régulière.

Pour obtenir de bons résultats, vous devez pratiquer la respiration abdominale. Je vous laisse aussi consulter l’article sur la respiration si vous en ressentez le besoin.

Erreur n°3 : ne pas s’écouter

S’écouter jouer est très important. Mais c’est aussi une des choses les plus difficiles à faire. 

En développant votre oreille interne, vous développerez votre sensibilité musicale. Mais vous progresserez très vite car vous serez plus soucieux de produire un son juste, de qualité, avec une bonne attaque. Vous serez plus attentif sur les notes qui posent problème et sur celles qui vont bien. 

Si cet exercice est difficile ou que vous pensez ne pas y arriver, enregistrez-vous / filmez-vous. Cet exercice n’est pas vraiment apprécié des flûtistes adultes mais il est extrêmement formateur. Vous apprendrez beaucoup sur votre jeu, votre sonorité, votre posture, votre respiration… Bref vous en apprendrez beaucoup sur votre pratique en regardant une seule vidéo de vous 😉 

Erreur n°4 : jouer des morceaux trop difficiles

Très souvent, les flûtistes adultes veulent jouer des œuvres du répertoire très connues, mais difficiles. Comme Carmen, les sonates de Bach ou encore Mozart. Si par exemple des pièces comme l’air des clochettes, extrait de la Flûte Enchantée sont accessibles aux débutants, les concertos, les sonates du répertoire classique peuvent être des pièces plus complexes, notamment en termes de sonorité. 

Comment pouvez-vous alors savoir si un morceau est trop difficile pour vous ? Repérez d’abord les difficultés (notes, rythmes, articulations) et regardez si ce morceau est véloce ou au contraire demande beaucoup d’interprétation.

Dans les 2 cas, votre sonorité doit être prioritaire. Si vous sentez que vous faites passer la technique au détriment du son ou que vous “forcez” dans votre son, c’est que le morceau est trop difficile pour vous, à cet instant. Vous avez besoin de travailler certains paramètres avant d’y revenir. 

Il est préférable de jouer des morceaux un peu plus faciles avec un joli son que des morceaux complexes avec un son moins avantageux…

Erreur n°5 : suivre toujours la même méthode

Nous avons énormément de chance car il existe une école française de flûte, qui compte parmi ses “membres” de nombreux flûtistes internationaux (j’en parle dans une vidéo sur J.P. Rampal pour ceux que ça intéresse…) Chacun d’entre eux nous a légué son héritage à travers des cahiers d’exercices.

Autant vous dire qu’il y en a beaucoup. Et à la fois, ils sont peu nombreux. Ces cahiers sont de vrais pépites et contribuent à l’essor de l’école de flûte française. Néanmoins, la majeure partie de ces cahiers s’adresse à des flûtistes avertis et ne sont pas toujours adaptés aux élèves adultes qui souhaitent juste se faire plaisir. 

Très souvent, un élève adulte se voit confier par son professeur une méthode ou un cahier. Il le joue plusieurs fois, et le rejoue encore. Et encore. Surtout pour se rassurer car il se sait en sécurité avec cette méthode. Sauf que répéter toujours les mêmes exercices sans en changer ne fait pas progresser. Au mieux, cela entretien.

Pour progresser, vous avez besoin de jouer des musiques différentes, de pratiquer des exercices que vous ne connaissez pas. Comme lorsqu’on apprend à lire ou une langue étrangère ; vous ne lisez pas toujours le même livre, sinon vous n’apprendrez pas de nouveaux mots de vocabulaire… 

Erreur n°6 : jouer sur un instrument pas entretenu

Une flûte traversière doit être entretenue régulièrement : une fois par an est le minimum. Cela permet de s’assurer que la flûte fonctionne bien. Un plateau mal réglé à la main droite ou à la main gauche provoque des difficultés d’appui sur les clés. Des tampons usagés provoquent des fuites d’air. Ces désagréments perturbent le son car les clés de la flûte ne se ferment plus correctement. 

Le principe est le même pour des instruments de moindre qualité. Des instruments à bas prix se dérèglent très très vite. Il est alors inutile d’aller voir le luthier qui généralement ne peut pas réparer ce type d’instrument.

C’est pour cela que je conseille toujours de pratiquer sur un instrument de qualité, d’occasion ou en location. Cela évite les gros problèmes de sonorité à l’apprentissage et surtout sur le long terme. 

Erreur n°7 : le stress

Et oui, le stress peut être responsable d’un son moche. Certains de mes élèves adultes terminent leur journée de travail en jouant de la flûte. Dans la majeure partie des cas, cela se passe bien. Maintenant, imaginez que vous ayez eu des problèmes à votre travail, avec vos enfants ou votre famille. Imaginez qu’un impondérable se soit présenté… Vous voulez faire de la flûte en pensant que cela va vous faire du bien, que cela va vous détendre. En vérité, je vous conseille de faire une séance de sport avant… et de terminer par la flûte. 

En étant stressé, votre posture sera tendue. Par ricochet, votre respiration sera plus difficile : le diaphragme sera sous tension. Vous n’arrivez pas à le libérer totalement pour bien respirer. Et cela va jouer sur la qualité de votre son. Il y aura plus d’air, le son sera moins centré, les sons aigus moins soutenus…. Bref ! le bonheur du flûtiste 😉 

Si vous êtes stressé ou sous tension, pratiquez des exercices comme ceux présentés dans l’article Zen avec ma flûte, avant votre séance. Votre sonorité vous remerciera 🙂


Si vous aussi, vous souhaitez mettre fin aux sons venteux et jouer avec aisance et plaisir, vous pouvez consulter le programme de la formation ici 🙂

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