Haru No Umi

Haru No Umi pour flute

Naru no Umi : « La mer qui résonne »

C’est ce morceau que j’ai choisi d’interpréter à la flûte traversière, pour rendre hommage au Japon. Avec cette musique, on entre dans un univers sonore empreint de profondeur et de poésie.

Ce morceau est accessible aux flûtistes avancés, et est idéal pour travailler la respiration, la troisième octave, le legato, et la fluidité des doigts.

L’histoire de Haru No Umi

Haru no Umi a été composé en 1929 par Michio Miyagi (1894-1956), maître du koto et figure de la musique japonaise moderne. Aveugle dès l’enfance, Miyagi s’est consacré entièrement à la création musicale. Il s’inspire ici de la mer de Seto, et retranscrit avec brio le ressac des vagues et la sérénité du printemps.

À l’origine, l’œuvre a été écrite pour koto et shakuhachi (flûte japonaise en bambou). Le dialogue entre ces deux instruments symbolise la rencontre entre profondeur et légèreté, terre et vent. Très vite, Haru no Umi est devenu un classique incontournable, joué lors des célébrations du Nouvel An au Japon.

Grâce aux transcriptions, le morceau a ensuite voyagé dans le monde entier, notamment pour flûte traversière et piano / harpe, offrant une nouvelle palette de couleurs tout en préservant son atmosphère contemplative.

La vidéo

La partition

3 conseils pour jouer Haru No Umi

1. La respiration et le phrasé : Ce morceau évoque le mouvement de la mer. Inspirez profondément et contrôlez votre début d’air. Évitez de couper le souffle trop tôt. Pour en savoir davantage sur la respiration abdominale, vous pouvez consulter cet article : la respiration à la flûte traversière

2. La fluidité des doigts : Les passages rapides et agréments doivent être légers. Pour cela, pratiquez lentement, en veillant à garder les doigts proches des clés et à relâcher toute tension inutile. L’objectif est que chaque enchaînement de notes reste souple et naturel.

3. Les nuances et l’art du silence : Dans la musique japonaise, le silence fait partie de l’expression. Variez vos nuances, et laissez résonner les fins de phrases. Le contraste est essentiel pour symboliser l’esprit de la mer.

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4 Commentaires
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Agnes
Agnes

Merci Angelique, ce morceau est trop beau! j’adore.
Encore une bonne raison de progresser pour pouvoir le jouer. Et je vais essayer quand même, entre 2 leçons du Reve de Flute débutant

Yves
Yves

Bonjour Angélique,
Merci pour avoir partagé ce morceau très beau, plein d’émotion. Très agréable en se levant.
Serait-il possible d’avoir l’accompagnement ou alors, où peut-on le trouver?
Merci d’avance